Marie-Cécile Aptel + Artiste invitée Vanessa Notley
Exposition du 12 octobre au 30 novembre 2025
ouvert le samedi et dimanche de 14h00 à 17h00
Marie-Cécile Aptel
Marie-Cécile Aptel présente un choix de peintures dans l’ancien chai réhabilité.
Cette exposition, en collaboration avec L’ahah, qui présentera, dans ses locaux parisiens, une exposition personnelle de l’artiste du 16 octobre au 15 novembre, accompagne la sortie d’une monographie éditée par l’Atelier Contemporain.
Née en 1958 à Paris, Marie-Cécile Aptel vit et travaille à Rouen.
Artiste autodidacte formée au dessin académique, elle décide à la fin des années 80 de se consacrer entièrement à la peinture. S’orientant naturellement vers l’abstraction et la couleur, expérimentant tous types de supports et techniques, elle privilégie assez vite la peinture acrylique et les toiles de grands formats, libres ou sur châssis, préférant le papier pour les œuvres plus petites.
Les mots liberté et plaisir sont souvent associés à sa pratique, ce qui n’exclut ni l’exigence ni la rigueur.
Marie-Cécile Aptel a bénéficié d’expositions personnelles en France et à l’étranger, notamment aux USA, en Tanzanie et en Chine.
Son travail figure dans des collections privées et publiques parmi lesquelles : Fonds d’art contemporain de la ville de Paris, FRAC Haute-Normandie, Collection QUASAR, Fondation Pascaline Mulliez.
Vanessa Notley
Vanessa Notley, d’origine écossaise, a vécu, étudié et travaillé aux Etats-Unis, en France, en Allemagne et en Chine. Depuis 2010, elle vit à Sète où elle est professeure à L’Ecole des Beaux-Arts.
Elle a toujours été fascinée par la plasticité du langage, par sa capacité à se transformer et à se déformer. Le langage est hautement visuel : les traductions glissent souvent vers l’humour, l’erreur, le contresens ou l’étrangeté désuète. Les proverbes, avec leur subtilité extrême, ouvrent un espace de confusion fertile que Kenneth White nomme la « poéticité de chaque langue ».
Le dessin devient alors un outil pour penser la langue autrement, pour l’habiter comme un espace : la mettre en rythme, en matière, en construction. Elle devient substance pour faire forme et structure. Et par l’entremise du geste elle se matérialise dans le dessin.
Parmi les nouvelles œuvres présentées au LAC, la série intitulée Trottoirs dessine la surface des pavés avec ses motifs, interstices, lignes de jonction entre et au-delà des dalles. Les trottoirs organisent nos déplacements, ils ceinturent un espace et ordonnent notre marche. Ils façonnent même notre posture, voire notre attitude dans l’espace public.
Les autres séries de dessins montrées au LAC (Fencible Conditions et Quilting Bees) évoquent également des formes structurelles, mais elles laissent apparaître une faille, un lieu de respiration, une marge autre ouvrant le regard au vagabondage.
Les dessins de Vanessa Notley explorent ces tensions, entre ordre et dérive, contrainte et liberté, pour révéler un langage bousculant les systèmes ordinaires qui configurent l’espace, contraignant notre manière de le vivre.