ADAM SAKS
Exposition du 8 avril au 27 mai 2018
Vernissage le samedi 7 avril 2018 à 18h
ouvert tous les jours de 14h à 18h
fermé le mardi
Layla Moget, présidente du L.A.C., donne carte blanche à Adam Saks, artiste danois dont l’exposition investira tout l’espace au rez-de-chaussé (900 m2).
Une exposition monographique qui vise à faire connaitre le travail d’un artiste reconnu à l’etranger et dont le travail amène le public à se questionner sur le thème classique de la nature morte avec le medium de la peinture contemporaine.
Né en 1974 à Copenhague, Dannemark. Vie et travaille entre Copenhague et Berlin.
L’artiste a fait ses études à la Royal Danish Academy of Fine Arts.
Adam Saks appartient à la nouvelle génération d’artistes qui ont découvert les multiples possibilités qu’offre l’hybridation de la peinture et des arts graphiques.
Inspiré de la culture underground allemande des années 1980, il occupe une position indépendante et expérimentale dans ce cqu’on appelle le réalisme magique subjectif, lequel est interprété comme la nouvelle tendance dans la peinture contemporaine.
En s’inspirant des mass-médias, de tatouages et d’illustrations de livres pour d’enfants, Adam Saks crée des natures mortes révisitées. Pour cela, il produit des contrastes entre le noir de la toile de fond et des messages en premier plan que le public sera libre d’interpréter. L’artiste se
force à rompre avec l’idée de beauté afin que ses peintures atteignent une forme de vie et d’énergie particulière grâce à l’utilisation d’une palette à la fois sombre et colorée.
Des influences méditerranéennes et du Nord se mêlent dans les peintures et les papiers d’Adam Saks. Ces natures mortes se nourissent de l’Histoire de l’Art, en particulier pour ce qui concerne les natures mortes du XVIIème siècle.
Pour cela, il se sert de recueils, de la bande dessinée à bas prix, des tatouages, des magazines pour créer des traces de présence humaine.
A partir de 2011 et 2012 Adam Saks s’est consacré intensivement à l’examen de la relation entre les êtres humains et la nature, ou la figure humaine comme une partie intégrante du cycle biologique de la vie afin de créer un « univers artistique kaléidoscopique ».